mercredi 26 février 2014

La raison du plus fort - victime

Alors que nous sommes en ce moment même à Venise (oh joie des articles programmés), je vous explique plus en détails les projets de costumes.

L'un des thèmes de notre groupe est : la faune et la flore. Avec Jean (enfin plus exactement sous la pression de Jean, parce que je me serais bien vue en abeille), nous avons trouvé malicieux de nous faire des costumes de loup et d'agneau, en référence bien sûr à la fable de La Fontaine.

Aujourd'hui je commence par mes inspirations pour l'agneau. Nous verrons dans quelques jours, pour le loup.

Pour moi un agneau c'est (outre vachement goutu, ce qui n'a rien à voir avec le débat) :
  • blanc douteux, ce qui sera facile à reproduire,
  • confort, bien dans ses baskets, un peu sportwear (allez savoir pourquoi, chacun son imaginaire),
  • débile (désolée pour les amis des agneaux), ce que je tiens à montrer par la sur-abondance de nœuds nœuds roses,
De tout ça est née l'idée de faire un brunswick, parce que c'est un peu sportwear dans son usage et que je trouve ça un poil ridicule dans le rendu. Et aussi parce que ça a des manches longues. On trouve quelques infos et exemples dans la communauté costumée, mais pas 50 non plus (ce qui n'est pas pour me déplaire) :
J'ai acquis un piqué de coton pas cher chez Eurodif (3,5m en 280cm) et de la fausse fourrure de mouton pour faire les motifs, le manchon et doubler la capuche (1,5m en tout). 
Pour le jupon, rien de nouveau par rapport à ce que je disais ici pour le fond et ici pour les motifs en vagues.
Pour le manteau, j'ai procédé exactement de la même façon que pour une française à deux détails près : 
  • évidemment la longueur, qui est ramenée à mi-cuisses ici
  • les pièces du corsage que j'avais l'habitude de couper à part de la partie inférieure du manteau, comme la doublure finalement (si ce n'est pas clair regardez là comment c'est coupé). Or en étudiant bien les françaises en photo dans mes bouquins, j'ai constaté qu'il n'y a jamais de couture à la taille. C'est un panneau de tissu continu qui constitue le corsage et la partie inférieure. Donc, ben, j'ai fait ça. 
Pour le gilet, alors là c'était simple, un petit moulage pour les pièces du corps et un grand rectangle plié en deux et plissé à la cime pour la capuche. J'ai aussi ajouté des oreilles pour faire vraiment agneau.

Promis, on traite les photos très vite en rentrant de Venise. 

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