vendredi 23 décembre 2011

Bonne bourgeoise hollandaise du XVII° (suite)

Je suis très contente des progrès de ma tenue de bonne bourgeoise du XVII°. Pour une fois, la réalisation est soignée et bien propre, ce qui ajoute encore au caractère fréquentable de ma bourgeoise ! 

Une vue d'ensemble :  
 et puis les détails dont je suis contente :

  • le col carré bordé de dentelle de coton. 
  • les plis en bas de la jupe, qui permettent de révéler son ampleur en lui donnant une bonne tenue
  • et le délicieux bonnet. malheureusement, il est un peu petit car mes calculs pour l'achat des tissus étaient ric rac. 
  • j'aime aussi beaucoup les poches de la jupe, que j'ai passepoilées, mais j'ai oublié de la photographier. 




lundi 12 décembre 2011

Bonne bourgeoise hollandaise du XVII°

Voilà un projet qui change un peu. A l'occasion d'un petit dîner hollandais auquel nous sommes conviés en février, je me penche sur la bourgeoisie hollandaise du XVII° (en tout bien tout honneur). Le repérage a été fait au Louvre vendredi dernier autour de Frans Hals, Pieter de Hooch et un petit peu de Rembrandt. Quelques images pour vous donner le ton :
de Hooch, arrière-cour d'une maison hollandaise
Hals, la bohémienne (celle-là, je l'adore, c'est pas le costume qui l'encombre!)
de Hooch, une autre cour en Hollande (titre donné par moi) 
de Hooch, une femme et son enfant dans le garde manger
de Hooch, la buveuse
Nous avons eu un commentaire super intéressant sur celui-ci par une jeune étudiante de l'école du Louvre dont j'ai eu la sotte idée de ne pas demander le nom : figurez-vous que nous sommes ici dans un bordel  ! La femme avec la jupe rouge est une professionnelle de la place et le monsieur qui lui verse à boire en se pourléchant les babines s'apprête à la faire travailler. Le chien, symbole de fidélité s'est endormi et une carte à jouer marquée du 5 de coeur est égarée sur le sol... S'il vous faut plus de preuves, l'enfilade de portes ouvertes menant vers une chambre (faut-il traduire?) décorée par une statuette d'Hermès (dieu du commerce) devrait vous calmer :-) Enfin, le coussin bleu langoureusement avachi sur la chaise  au premier plan devrait sa teinte à un mélange subtil des couleurs de la jupe rouge de la jeune femme et du costume noir de son prétendant: limpide ! Ma première interprétation était que les deux personnages debout étaient les parents de la jeune femme et qu'il s'affairaient à la saouler pour qu'elle accepte le quatrième larron pour mari. même ça, c'était trop gentil ! 
Vermeer, la laitière (la même que les yaourts)
Outre la plaisante visite au Louvre en agréable compagnie, j'en retiens :

  • du lin pour la matière, éventuellement de la laine pour un châle.
  • des couleurs vives, sauf pour la chemise et la coiffe qui se doivent d'être bien blanches.
  • une tenue assez simple somme toute : une jupe qui descend jusqu'aux chevilles, un grand tablier presque de même longueur qu'on relève sur le côté, une veste fermée devant dont les manches sont amples et détachables, une chemise avec un col un peu travaillé et une coiffe avec une poche un peu ridicule pour caler le chignon. je n'ai pas l'impression qu'il y ait de dessous baleinés, sauf peut-être chez la bohémienne (ou alors la nature l'a vraiment gâtée et je trouve ça injuste!)
Voilà pour le programme. J'ai acheté mes tissus ce weekend : la jupe est taupe, la veste est orange (c'est la Hollande tue-dieu!) chemise, tablier et coiffe sont blancs. 

lundi 5 décembre 2011

Chemise à porter sous une robe à tournure

Dans la catégorie je suis une veinarde qui trouve des vieilles nippes dans les greniers de la maison de famaille : voici une superbe chemise que je projette de porter sous une robe XIX°.  La légende veut qu'elle ait été portée par ma mémé Marguerite, puis par ma mamie, puis par ma maman à la maternité. Pour conjurer le stress, je la porterai pour me costumer !
C'est une chemise en cotton, brodée à la machine. Son gros avantage vient du fait qu'en desserrant les liens du col et du dos, je peux faire tomber les brides le long des épaules, et ainsi la porter sous ma robe d'Anna Karanine.
La broderie figure un ruban qui se noue en forme de fleurs. C'est un peu niais mais sacrément joli !

Et ici, c'est le dos

jeudi 1 décembre 2011

chapeau à voilette XIX°

Vous vous souvenez peut-être de la robe à tournure d'Anna Karénine que j'avais portée à Prague ? Et bien voici un petit chapeau assorti, pour ne plus avoir à sortir tête nue par ce froid. 
J'ai utilisé la méthode de Persephonia qui se base sur un simple morceau de carton découpé en forme d'oeuf avec une fente à l'arrière. Ensuite on repli l'oeuf (comme pour faire un chapeau chinois) pour lui donner une forme 3D et le tour est joué. C'est facile, efficace, parfait pour moi. Merci Persephonia !

Il est en velours noir et dentelle noire et dorée, comme la robe. 
Pour la déco, un gros noeud de velours noir à l'arrière et 3 plumes noires de je ne sais pas quelle bête ! La voilette, je ne sais pas trop si c'est historique mais je sais que c'est chic, alors...